Visa américain : la nouvelle directive Trump cible les demandeurs souffrant de maladies jugées coûteuses
- Joel Agoudou
- 8 nov.
- 2 min de lecture
L’administration Trump vient d’introduire une mesure controversée qui pourrait bouleverser le processus d’octroi des visas américains. Selon un document consulté par KFF Health News, les agents consulaires auront désormais le pouvoir de refuser un visa à toute personne souffrant de maladies considérées comme « trop coûteuses » pour le système américain.

Washington, 7 novembre 2025 .—
Parmi les affections mentionnées figurent le diabète, l’obésité, le cancer, ainsi que diverses maladies cardiovasculaires, respiratoires, métaboliques, neurologiques ou mentales. La directive, transmise par le département d’État le 6 novembre 2025, exige que les agents évaluent si le candidat représente un risque de « charge publique » pour les États-Unis.
L’administration estime que certains immigrants pourraient peser sur les ressources publiques en raison de leur état de santé ou de leur âge avancé. Les consulats devront donc déterminer si le demandeur est capable de financer ses soins sans recourir à l’aide gouvernementale.
Un processus de visa plus strict
Jusqu’ici, les examens médicaux obligatoires servaient à détecter les maladies contagieuses et à vérifier les vaccinations. Désormais, cette évaluation s’étend aux maladies chroniques, offrant aux agents une marge de manœuvre beaucoup plus large pour refuser un dossier.
La directive va plus loin : elle demande aux agents de prendre en compte l’état de santé des membres de la famille du demandeur, y compris les enfants et les parents âgés. Ces éléments pourraient peser dans la balance lors de l’analyse de la capacité du candidat à subvenir à ses besoins.
Cette nouvelle règle risque de compliquer davantage l’accès au territoire américain pour de nombreux postulants, en particulier ceux issus de pays à faibles revenus. Le processus d’obtention de visa devient ainsi plus sélectif et discriminatoire, renforçant la politique d’exclusion sanitaire déjà amorcée sous l’ère Trump.
Le Reflet







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