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Trafic d’organes, désinformation et manœuvres politiques : Walson Sanon dénonce un complot organisé

Port-au-Prince, le 10 juillet 2025

Dans une déclaration publique empreinte d’indignation, Walson Sanon, leader de la structure Anfòs, rejette catégoriquement les accusations l’impliquant, lui et son épouse Betty Lamy, dans un supposé réseau de trafic d’organes lié à l’exportation d’anguilles. Il évoque une vaste opération de déstabilisation, alimentée par la jalousie, la manipulation politique et des intérêts occultes.

Face à la multiplication des rumeurs diffusées sur les réseaux sociaux, dans certains milieux diplomatiques et par des personnalités publiques, Sanon dénonce ce qu’il qualifie de « campagne de dénigrement haineuse » dirigée contre sa famille. Il assure que son épouse, cheffe d’entreprise dans le secteur de l’import-export de fruits de mer, est injustement ciblée.


« Ils voient la réussite, mais jamais les sacrifices », déclare-t-il. « Ils inventent des histoires à dormir debout, car le système est faible, permissif et contrôlé par des individus souffrant d’une carence éducative. »


Selon lui, ces attaques seraient orchestrées par une frange de l’élite politique et certains fonctionnaires internationaux qui utiliseraient la calomnie comme outil de guerre politique.


Walson Sanon n’épargne pas les autorités haïtiennes, notamment la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ), qu’il accuse de passivité face à des accusations qu’il qualifie de « gravement calomnieuses ». Il pointe également du doigt Me Caleb Jean-Baptiste, qu’il accuse de propager sciemment de fausses informations à l’étranger.


« Comment peut-on évoquer un trafic d’organes dans la presse internationale sans fournir la moindre preuve ? C’est irresponsable, stupide et dangereux », fustige-t-il.


Il s’inquiète par ailleurs des effets dévastateurs de ces accusations sur l’image d’Haïti à l’étranger : « Ce n’est pas parce que c’est Haïti que tout est permis. Ceux qui salissent notre nom devront répondre devant la justice. »


Affirmant ne pas être atteint personnellement par ces attaques, Sanon annonce néanmoins avoir mandaté un cabinet d’avocats pour engager des poursuites contre toute personne, nationale ou étrangère, ayant participé à cette campagne diffamatoire. Il exhorte la DCPJ à ouvrir une enquête impartiale pour rétablir la vérité.


Il va plus loin en affirmant que certains acteurs économiques bien connus seraient réellement impliqués dans des activités criminelles, mais protégés par un « silence complice » au sein de l’État.


« Tout le monde sait qui sont les vrais trafiquants. La DEA les connaît aussi », affirme-t-il, sans citer de noms.



Cible politique désignée ?


Sanon estime que ces accusations visent aussi indirectement son épouse, en raison de sa proximité avec le parti Pitit Dessalines, qui dirige actuellement le ministère de l’Agriculture. Selon lui, certains cherchent à l’écarter du débat public.


« C’est une tentative de la fragiliser pour ses engagements. Mais je lui dis : reste calme, le mal ne triomphe jamais du bien. »



Appel à la transparence et à la responsabilité


Enfin, le leader d’Anfòs interpelle le coordonnateur du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) ainsi que le ministre haïtien des Affaires étrangères, les exhortant à produire publiquement les preuves justifiant les déclarations faites sur un supposé trafic d’organes en Haïti. Il appelle également les représentants des Nations Unies ayant mentionné ce sujet dans leurs rapports récents à clarifier leurs sources et leur position.


« S’il existe des faits, qu’ils soient rendus publics. Sinon, il est temps de cesser de salir le pays par des affirmations sans fondement. »

 
 
 
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