Carnage à Tabarre : Plus de cinq victimes, dont des enfants, dans une attaque perpétrée par la coalition VIV ANSANM
- Joel Agoudou
- 25 févr.
- 2 min de lecture

Tabarre, 24 février 2025 –
Un massacre d’une brutalité inouïe a frappé le quartier de Tabarre dans la soirée d’hier, faisant plusieurs victimes, dont des enfants. Selon des sources locales, des gangs affiliés à la coalition VIV ANSANM auraient orchestré cette attaque meurtrière, coûtant la vie à plus de cinq personnes. Les violences ne se sont pas limitées à Tabarre : Torcel et la Route de Frères ont également été touchés, semant la terreur au sein des communautés.
Des témoignages évoquent une opération minutieusement planifiée. Les groupes criminels impliqués auraient exploité les failles du dispositif sécuritaire local dans un contexte de tensions croissantes. Les motivations exactes de cette attaque restent floues, mais elle s’inscrit dans une escalade de la violence qui secoue la région depuis plusieurs mois.
Parallèlement à ce drame, la scène politique et sécuritaire est marquée par de profondes divisions. Une rivalité exacerbée oppose le Directeur Général de la Police Nationale d’Haïti (DG PNH) à la Primature, tandis que des dissensions internes fragilisent la coordination du Conseil Présidentiel de Transition. Cette instabilité institutionnelle entrave la mise en place de mesures efficaces pour protéger la population et rétablir un climat de confiance.
Sous le choc, la population réclame des réponses immédiates et des actions concrètes de la part des autorités. Des organisations de défense des droits humains exigent une enquête indépendante afin d’élucider les circonstances de ce massacre et de garantir que les responsables soient rapidement traduits en justice.
Alors que les autorités promettent de renforcer leurs efforts pour restaurer l’ordre, l’unité institutionnelle apparaît plus que jamais comme un enjeu crucial pour prévenir de nouvelles tragédies. Dans l’attente des conclusions des enquêtes, la communauté locale espère voir émerger une réelle volonté de collaboration entre les différentes instances gouvernementales, condition essentielle à une paix durable dans cette région meurtrie par la violence.
L’actualité évolue encore. Nous continuerons à suivre cette crise de près et à tenir nos lecteurs informés des derniers développements.
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