Une initiative salutaire : l’OCHA outille les journalistes pour répondre aux crises humanitaires

Outiller les journalistes pour une meilleure couverture des situations lées aux urgences humanitaires: tel est l'objectif du Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA) en ayant organisé, les jeudi 23 et vendredi 24 janvier 2025, à Juvénat, un atelier de formation à l’intention d’une vingtaine de professionnels de médias sous « La responsabilité des journalistes face aux défis humanitaires ».

Une formation riche en enseignements

Durant ces deux jours, plusieurs intervenants de renom, tels que: Vario Serant passé de présentation et Valéry Daudier, ont partagé leurs experiences avec ces professionnels de l'information.Ces derniers ont été sensibilisés sur ces certains piliers de l'urgence humanitaire: la neutralité, l’impartialité et surtout ne pas nuire.

Les échanges ont été fructueux quant de rappeler l'importance du travail en collaboration avec les organisations humanitaires sur le terrain, notamment lors des distributions d’aide. En respectant ces principes, les journalistes peuvent jouer un rôle décisif dans la chaîne de solidarité.

Éthique et dignité : au cœur de la mission journalistique

Intervenant sur le thème de l’éthique journalistique, Vario Serant a insisté sur la nécessité de produire des reportages respectant la dignité des personnes en situation difficile. Il a invité les participants à aller au-delà de l'apparence pour pouvoir transformer la réalité des personnes vulnérables. Selon lui, les journalistes ont le pouvoir de mobiliser l’opinion publique sur les problèmes que sont confrontées démunis.

Une intervention partagée et approfondie par la représentante de l’UNICEF,Gessicka THOMAS qui a mis l’accent sur la protection des droits des enfants. Elle a exhorté les professionnels des médias à respecter la dignité des mineurs dans l'exercice de leurs fonction .

Un rempart contre la désinformation

Valéry Daudier, quant à lui, a axé son intervention sur les dangers de la mésinformation et de la désinformation, qui peuvent gravement compromettre les efforts humanitaires. Il a invité les participants à s’appuyer sur des sources fiables et diversifiées avant toute publication. « La rigueur journalistique est essentielle pour préserver la crédibilité de l’information en temps de crise », a-t-il souligné.

Mettre en lumière les violences invisibles

L’atelier s’est conclu par une intervention sur les violences basées sur le genre (VBG). Les intervenants ont conseillé les journalistes à éliminer des termes à connotation discriminatoire et sexiste de leur travaux. Les formateurs invitent les journalistes à dénoncer toute forme d'abus fondée sur le genre.

L’organisation de cet atelier par l’OCH

L’OCHA, à travers ces deux séances formation, rappelle l’importance du rôle des médias en temps de crise. Ils ne sont pas de simples observateurs : ils sont des acteurs du changement, la voix des sans-voix, et le trait d'union entre les populations vulnérables et les solutions durables.