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Une décision mal calculée : le MCI augmente ses frais en pleine crise

Le ministre du Commerce et de l’Industrie, James Monazard, a annoncé une hausse des frais applicables à plusieurs services administratifs. Depuis le 26 mars 2025, le coût de l’enregistrement d’un nom commercial est passé à 3 000 gourdes, soit le double du tarif antérieur. Une mesure qui fait grincer des dents, surtout dans un contexte où les petites entreprises peinent à survivre face à une crise économique persistante.



Cette augmentation intervient alors que le ministère lui-même traverse une période de turbulences. Contraint par l’insécurité de quitter ses locaux, le MCI opère désormais dans un espace temporaire, jugé inadapté à ses besoins. Dès lors, de nombreuses voix s’élèvent pour questionner la pertinence d’un tel ajustement tarifaire, au moment même où l’institution éprouve des difficultés à assurer des services efficaces et réguliers.


Plutôt que de soutenir les entrepreneurs, cette décision est perçue comme un coup supplémentaire porté à un secteur déjà affaibli. Dans un climat de précarité et d’instabilité, les autorités sont attendues sur des politiques d’accompagnement, non sur des mesures qui alourdissent davantage les charges des acteurs économiques. Pour beaucoup, cette hausse reflète une grave déconnexion entre les responsables publics et la réalité du terrain.


LE REFLET

 
 
 

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