Une Cheffe, un Peuple, un Record : Leenchee Excellent, symbole d’unité en pleine conquête culinaire
- Joel Agoudou
- 14 avr.
- 2 min de lecture
Depuis le 7 avril, la cheffe haïtienne Leenchee Excellent, établie en France, s’est lancée dans un défi mondial hors du commun : cuisiner sans interruption pendant huit jours consécutifs, avec l’ambition de réaliser 300 plats aux saveurs variées. Une performance extrême, inscrite dans une tentative de record Guinness, qui pourrait faire entrer son nom dans l’histoire de la gastronomie mondiale.

À travers ses créations inspirées de la cuisine haïtienne, elle rend hommage à sa culture tout en repoussant ses propres limites physiques et mentales. Ce marathon culinaire capte l’attention internationale et met en lumière la richesse de la gastronomie haïtienne, souvent méconnue.
Sur TikTok, l’élan de solidarité est exceptionnel. Ce lundi 14 avril, son live a franchi le cap des 84 000 spectateurs simultanés, tandis que sa communauté dépasse désormais les 463 000 abonnés, propulsant ses diffusions parmi les plus suivies de la plateforme. Partages, likes, commentaires et cadeaux virtuels affluent par centaines de milliers, révélant un soutien massif qui dépasse largement les frontières de la diaspora haïtienne.
À Saint-Denis, devant le restaurant « Anba le Pont », l’ambiance est à la fête. L’endroit s’est transformé en véritable lieu de pèlerinage, attirant fans, artistes, influenceurs, curieux et entrepreneurs haïtiens venus de toute la France pour encourager Cheffe Leen.
Encadrée par une équipe solide, elle a déjà surpassé les records d’Alan Fisher (119h57) et d’Evette Quoibia (140h). Si elle parvient à atteindre son objectif, Leenchee Excellent ne réalisera pas seulement un exploit culinaire : elle enverra un message fort au monde entier — celui d’une femme, d’un peuple et d’une culture qui refusent de rester dans l’ombre.
Chaque plat qu’elle prépare, chaque minute qu’elle tient, devient un acte de résistance, une affirmation d’identité et une source d’inspiration pour toute une génération.
LE REFLET
Comments