Trump frappe fort : les médias publics et agences fédérales dans sa ligne de mire
- Joel Agoudou
- 16 mars
- 2 min de lecture
Le président des États-Unis, Donald Trump, a signé, le vendredi 14 mars 2025, un décret ordonnant la restructuration et la réduction des effectifs de plusieurs agences fédérales. Cette mesure cible notamment des médias financés par l’État, des organismes de médiation du travail et des services d’aide aux sans-abri. Trump frappe fort en limitant l’intervention du gouvernement fédéral et en recentrant son action sur les missions jugées essentielles.

Parmi les institutions concernées, les médias Voice of America, Radio Free Europe et Radio Free Asia figurent en première ligne. Ces plateformes, qui diffusent dans près de 50 langues et emploient plus de 2 000 personnes, verront leurs activités restreintes aux seules fonctions exigées par la loi. Le président Trump a exigé la suppression des tâches jugées non essentielles, entraînant une réduction drastique des effectifs.
D’autres entités sont également dans sa ligne de mire. Le Service fédéral de médiation et de conciliation, qui intervient dans la résolution des conflits du travail, ainsi que le Conseil interinstitutions sur le sans-abrisme, chargé de la réinsertion des populations vulnérables, sont menacés. Le Woodrow Wilson Center, centre d’analyse stratégique influent, et l’Institut des services des musées et des bibliothèques, qui soutient les infrastructures culturelles, risquent également d’être supprimés.
Les dirigeants des agences concernées ont sept jours pour soumettre un plan d’implémentation à Russell Vought, directeur du Bureau de la gestion et du budget. Ce plan devra détailler les fonctions légalement obligatoires et proposer des ajustements pour se conformer aux nouvelles directives.
Dans la foulée de cette réforme, plusieurs employés de Voice of America ont reçu des lettres de congé administratif, signe d’une mise en application rapide des mesures.
Cette décision suscite une vague d’indignation. Les critiques dénoncent une atteinte à la liberté de la presse et à l’efficacité des services publics. Ils accusent l’administration Trump de fragiliser des institutions essentielles sous couvert de rationalisation. Reste à voir si ces coupes budgétaires résisteront aux contestations et aux recours juridiques qui pourraient être engagés.
LE REFLET
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