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Rameau NORMIL : des milliards engloutis, zéro résultat

Le 10 février 2025, le ministre de la Justice, Patrick Pélissier, sollicitait un décaissement en vue d’une opération conjointe entre la Police Nationale d’Haïti (PNH) et la Mission multinationale d’Appui à la Sécurité (MMAS), prévue à Kenscoff du 5 février au 6 mars. Le Premier ministre, Alix Didier Fils-Aimé, y a donné son aval. Mais une fois de plus, cette initiative s’ajoute à une longue série d’opérations coûteuses menées sous la direction de Rameau NORMIL, sans impact réel sur la situation sécuritaire.



Depuis novembre 2024, l’État a investi plus de 1,44 milliard de gourdes dans des zones sensibles comme l’Artibonite, Mirebalais et Kenscoff. En janvier 2025, 4,65 milliards supplémentaires ont été mobilisés pour l’achat d’armements lourds, de munitions et de véhicules blindés. Pourtant, aucun progrès tangible n’est observé. Les gangs continuent de régner en maîtres, les routes restent impraticables, et la population demeure livrée à elle-même.


Avec un budget de près de 30 milliards de gourdes alloué à la PNH pour l’exercice 2024-2025, la question n’est plus celle des moyens, mais de leur gestion. Et sous la houlette de NORMIL, les résultats sont cruellement absents. Plusieurs voix au sein même de l’institution dénoncent une gestion opaque, des affectations douteuses de ressources et un commandement désorganisé.


Plus inquiétant encore, des soupçons entourent certains contrats passés sous sa direction, sans contrôle réel ni transparence. Dans ce contexte de crise aiguë, une question s’impose : Rameau NORMIL est-il encore l’homme de la situation, ou constitue-t-il désormais un frein majeur au rétablissement de la sécurité ? Un audit complet de sa gestion apparaît aujourd’hui comme une nécessité urgente.


LE REFLET

 
 
 

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