Pour Jimmy Carter le génie a atteint son siècle. Il s’est éteint à 100 ans

Le 29 décembre 2024, le monde a perdu Jimmy Carter, ancien président des États-Unis, lauréat du prix Nobel de la paix et figure emblématique de l’humanitarisme. Plus qu’un simple chef d’État, il incarnait l’intégrité et la compassion, consacrant sa vie à la paix, à la démocratie et aux droits humains.

Durant son mandat présidentiel de 1977 à 1981, Jimmy Carter a marqué l’histoire par sa diplomatie audacieuse. Dans ce domaine il a une longue liste d'actif. Il a négocié la restitution du canal de Panama à son pays d’origine, scellé des accords stratégiques de contrôle des armements avec l’Union soviétique, et surtout, orchestré les historiques accords de Camp David. Ces derniers, rappelons le, ont permis de mettre fin à des décennies de guerre entre Israël et l’Égypte, établissant un précédent pour la résolution pacifique des conflits.

Au-delà de la Maison-Blanche, Carter a continué de montrer l’exemple. Avec son épouse Rosalynn, décédée l’année dernière après 77 ans de mariage, il a œuvré en faveur des plus vulnérables. Ensemble, ils ont construit des maisons pour les démunis avec "Habitat for Humanity" et fondé le Centre Carter, une organisation dédiée à la promotion de la démocratie, à la surveillance des élections, à la résolution des conflits et à l’éradication des maladies.

Homme de foi et visionnaire, Jimmy Carter croyait profondément en l’interconnexion des destins humains. « Nos plus grandes bénédictions viennent lorsque nous sommes capables d’améliorer la vie des autres », aimait-il répéter. Il comprenait également que la sécurité nationale ne pouvait être dissociée des enjeux environnementaux et de santé publique mondiale.

Aujourd’hui, son décès marque la fin d’une vie consacrée au service des autres. Jimmy Carter restera à jamais un symbole d’intégrité, de diplomatie et d’humanité.