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Polémique budgétaire : le CPT contre-attaque face aux révélations du RNDDH

Le Conseil présidentiel de transition (CPT) a vivement réagi ce lundi aux données avancées par le Réseau national de défense des droits humains (RNDDH) dans un rapport sur le budget de la Présidence. Selon le CPT, les chiffres relayés seraient « exagérés, voire totalement faux » et risqueraient d’alimenter la confusion dans un climat déjà tendu.



Dans un communiqué officiel, le CPT réfute des montants mentionnés dans le rapport — notamment trois millions de gourdes pour un parc ou encore 2,5 millions pour des cartes de débit — assurant que ces dépenses n'apparaissent dans aucun document administratif authentique. Il accuse le RNDDH de diffuser des informations erronées, susceptibles d’éroder la confiance du public envers les institutions.


Tout en rejetant les accusations, le Conseil se dit néanmoins disposé à croire à une erreur involontaire, peut-être liée à une source mal informée. Dans un souci de transparence, il publie une rétrospective budgétaire couvrant les dix dernières années. Cette dernière montre, selon le CPT, que la part du budget allouée à la Présidence est demeurée stable, autour de 1,7 %, y compris depuis l’arrivée de l’actuelle équipe collégiale.


Le Conseil précise également que les ressources affectées aux structures présidentielles — telles que la Villa d’accueil, le Palais national ou les unités de sécurité (Cat Team, USGPN, USP) — n’ont pas connu d’augmentation inhabituelle. Cette clarification vise à « rétablir les faits et à éviter les interprétations alarmistes ».


Enfin, le CPT rappelle que le secrétariat de la Présidence reste ouvert à toute demande d’information officielle. Il en appelle aux organisations de la société civile à faire preuve de rigueur dans la collecte et la vérification des données, afin d’éviter toute dérive pouvant nuire à la stabilité du pays.


Dans un contexte où la confiance dans les institutions est fragile, la bataille des chiffres pourrait bien devenir un nouveau front politique.


LE REFLET

 
 
 

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