Petite Rivière en mode “Kote Leta ?” : les gangs face à la colère populaire

Face à l’escalade de la violence dans l’Artibonite, la population de Petite Rivière de l’Artibonite est descendue massivement dans les rues, ce lundi 25 mars 2025, pour dénoncer la recrudescence de l’insécurité, en particulier les exactions du gang « Gran Grif » basé à Savien. Par cette mobilisation, les manifestants ont voulu interpeller les autorités sur une situation devenue intenable, paralysant la vie locale et mettant en péril la sécurité des habitants.

Munis de pancartes et scandant des slogans, les protestataires ont exprimé leur exaspération face à un climat de violence qui gangrène leur quotidien. Une manifestante, visiblement émue, a souligné l’impossibilité de continuer à vivre sous l’emprise de groupes armés. D’autres ont évoqué l’histoire de Crête-à-Pierrot, établissant un parallèle entre la résistance héroïque du passé et leur lutte actuelle contre l’insécurité.

Les manifestants ont également dénoncé le manque criant de moyens des forces de l’ordre, pointant du doigt l’insuffisance des ressources policières qui empêche toute réponse efficace face à la menace grandissante. Ils réclament une intervention rapide et structurée de l’État pour restaurer la sécurité dans la région.

Les violences perpétrées par les gangs de Savien ont déjà fait plusieurs victimes, et les représailles se poursuivent contre la population. Cette mobilisation traduit la détermination des habitants à ne plus subir passivement l’insécurité. Leur message est clair : il est urgent que l’État prenne ses responsabilités et mette en place des mesures concrètes pour rétablir l’ordre et garantir leur protection.

LE REFLET