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Mirebalais et Saut-d’Eau à feu et à sang : REPOSEM interpelle le gouvernement et exige des actions immédiates

Port-au-Prince, 3 avril 2025 – Dans une lettre ouverte adressée au Premier ministre Alix Didier Fils Aimé, l’organisation de la société civile REPOSEM, engagée dans la promotion des droits humains, tire la sonnette d’alarme face à l’aggravation dramatique de la situation sécuritaire à Mirebalais, Saut-d’Eau et dans plusieurs localités avoisinantes. Le document appelle à des mesures urgentes et concrètes pour freiner l’escalade de la violence armée.

Depuis le 31 mars, selon REPOSEM, la commune de Mirebalais subit des attaques répétées menées par des groupes armés affiliés à la coalition criminelle « Viv Ansanm ». Ces violences ont déjà fait des victimes, détruit des biens et provoqué des déplacements massifs de population. L’organisation déplore qu’en dépit des discussions politiques en cours, aucune réponse concrète n’ait été apportée.


La lettre signale également une extension préoccupante de la violence. Le jour même de sa publication, une nouvelle attaque aurait été perpétrée dans la localité de Desvarieux, proche de Mirebalais et de Lascahobas, aggravant une crise humanitaire déjà critique.


REPOSEM met en garde contre une détérioration continue de la situation si les autorités restent inactives. « Chaque jour sans intervention décisive entraîne de nouvelles victimes, des traumatismes supplémentaires et une perte croissante de confiance envers les institutions », souligne la lettre. L’organisation rappelle qu’il est du devoir de l’État de protéger ses citoyens et de faire respecter l’État de droit.


Dans sa correspondance, REPOSEM exhorte le gouvernement à mettre en œuvre des actions immédiates pour sécuriser la zone, démanteler les réseaux criminels et fournir une assistance humanitaire aux familles déplacées.


L’organisation en appelle au leadership du Premier ministre et réaffirme sa volonté de collaborer avec les institutions pour une sortie de crise durable. Elle se dit prête à soutenir toute initiative visant à rétablir la sécurité, à promouvoir la paix et à reconstruire les communautés touchées.


Il convient de noter que des copies de cette lettre ont été envoyées à plusieurs hauts responsables, notamment Patrick Pélissier, ministre de la Justice, Normil Rameau, directeur général de la Police nationale d’Haïti, et Mario Andrésol, secrétaire d’État à la Sécurité publique.


LE REFLET

 
 
 

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