Marjorie Michel, une Haïtienne à la tête du ministère de la Santé du Canada

La Canadienne d’origine haïtienne Marjorie Michel, députée de la circonscription de Papineau, vient d’être nommée ministre de la Santé dans le nouveau gouvernement formé par le Premier ministre Mark Carney. Elle succède ainsi à Kamal Khera, confirmant son ascension fulgurante au sein des hautes sphères du Parti libéral du Canada.

Élue lors des élections fédérales du 28 avril dernier avec une solide majorité, Marjorie Michel reprend le flambeau dans une circonscription emblématique, autrefois représentée par Justin Trudeau. Proche collaboratrice de l’ancien Premier ministre, elle est originaire d’Haïti, qu’elle a quittée à l’âge de 17 ans pour s’installer au Québec avec ses filles, fuyant l’instabilité politique.

Sur le plan académique, elle détient une maîtrise en psychologie sociale ainsi qu’un diplôme en diplomatie. Elle a fait ses premières armes dans le domaine des relations internationales, notamment à l’ambassade d’Haïti à Paris et à l’Organisation des États américains (OEA), où son travail a été salué par les autorités américaines.

Une fois établie au Québec, Marjorie Michel s’est rapidement imposée comme conseillère en gestion de la diversité. Elle a ensuite intégré le monde politique québécois, avant de faire le saut sur la scène fédérale, où elle a occupé plusieurs postes stratégiques, dont celui de cheffe de cabinet adjointe de Justin Trudeau.

Le Parti libéral du Canada la décrit comme une femme visionnaire, dotée d’une grande capacité d’analyse et d’un talent naturel pour la gestion du changement. Innovante et mobilisatrice, elle sait fédérer les équipes autour d’objectifs clairs et ambitieux. Sa devise, « Sortez des sentiers battus », résume parfaitement son approche.

En accédant au ministère de la Santé, Marjorie Michel incarne une nouvelle génération de leaders, alliant expérience, diversité et vision. Son parcours exceptionnel, marqué par des responsabilités de haut niveau, témoigne d’une ambition tournée vers le progrès et l’inclusion.

LE REFLET