Hôpital Général / bilan partiel : 3 morts et 10 blessés, un drame prévisible lors de la réouverture

Après un premier article relatant les violences survenues lors de la réouverture de l’Hôpital Général, le bilan partiel fait état de 3 morts et 10 blessés, dont un journaliste atteint au menton. Cette tragédie, causée par des assaillants armés, met en évidence les défaillances sécuritaires et la négligence du ministre de la Santé, qui avait maintenu l’événement malgré les avertissements.

Port-au-Prince, 24 décembre 2024 – Après un premier article relatant les violences survenues lors de la réouverture de l’Hôpital Général, le bilan partiel vient confirmer l’ampleur du drame : 3 personnes ont été tuées sur place et 10 autres blessées, dont un journaliste atteint au menton. Cette attaque, menée par des individus armés, met en lumière les graves défaillances dans l’organisation et la sécurité de l’événement.

Les assaillants, selon des témoins, ont fait irruption au milieu de la cérémonie et ont ouvert le feu, semant la terreur dans l’assistance. Des corps sans vie jonchaient le sol, tandis que les blessés, certains grièvement atteints, tentaient de trouver refuge. Malgré les alertes répétées de conseillers du ministère, le ministre de la Santé avait choisi de maintenir cet événement, au mépris des menaces évidentes.

Dans un contexte de violence généralisée, cette décision est dénoncée comme une négligence flagrante. Les familles des victimes et les observateurs réclament des explications sur cette tragédie évitable.

Alors que l’Hôpital Général devait symboliser une nouvelle ère pour le système de santé, sa réouverture est désormais synonyme de désolation et d’échec gouvernemental.