Fritzner Bernadel déchu : les employés de l’OAVCT crient victoire

Les employés de l’Office d’Assurance des Véhicules Contre Tiers (OAVCT) voient enfin le bout du tunnel. La révocation de Fritzner Bernadel, accusé d’avoir instauré un climat de corruption et de favoritisme au sein de l’institution, est perçue comme une délivrance. Pour le personnel, cette décision du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) répond à une revendication longtemps ignorée.

Port-au-Prince, le 12 février 2025._

Depuis des mois, les employés dénonçaient une gestion opaque et des pratiques douteuses sous l’administration Bernadel. « Son départ est un soulagement, mais cela ne suffit pas. Il doit rendre des comptes », confie un cadre sous couvert d’anonymat.

Selon plusieurs sources internes, l’ex-directeur aurait mis en place un réseau de détournement de fonds, allant jusqu’à installer un bureau privé à son domicile pour percevoir illégalement des recettes de l’institution. Ces révélations nourrissent l’exaspération des employés, qui exigent aujourd’hui une enquête approfondie de l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC).

L’arrivée de Pierre Jean Raymond André à la tête de l’OAVCT suscite à la fois espoir et vigilance. « Nous l’accueillons avec prudence. Il doit comprendre que nous ne tolérerons plus aucune dérive », prévient un employé.

Pour les travailleurs de l’OAVCT, la révocation de Fritzner Bernadel n’est qu’un premier pas. Ils réclament désormais justice et une réforme profonde pour restaurer l’image de l’institution.