Diffamation ciblée : Betty Lamy brise le silence et saisit la justice
- Joel Agoudou
- 22 juin
- 2 min de lecture
Port-au-Prince, 16 juin 2025 – Face à une nouvelle vague d’attaques publiques et de diffamation, l’entrepreneure Betty Lamy sort de son silence. Dans une déclaration forte, elle dénonce une cabale menée depuis plus de deux ans par un individu se présentant faussement comme « journaliste anti-corruption », mais qu’elle identifie comme un maître-chanteur à la solde d’un compétiteur peu scrupuleux.

Cette campagne malveillante, selon Mme Lamy, cible non seulement sa personne, mais également sa famille et ses collaborateurs. Le dernier épisode de cette offensive serait une publication parue dans les colonnes de « Le Nouvelliste » et « Le National », où elle est injustement présentée, aux côtés de M. Richardson Fritz Jr, comme « indésirable » au sein de l’Association Nationale pour la Protection des Ressources Aquatiques (ANAPRA), sans aucun fondement légal ni procédure contradictoire.
« J’ai déjà saisi les autorités haïtiennes, ainsi que la justice en France et aux États-Unis », rappelle-t-elle. Elle déplore qu’une association censée œuvrer pour la protection de la faune maritime et la pêche durable soit aujourd’hui instrumentalisée à des fins de règlements de comptes personnels.
Mme Lamy remet également en question la moralité de la direction actuelle de l’ANAPRA, qu’elle accuse de faillite éthique et de complicité passive dans cette campagne, en ne protégeant pas ses membres fondateurs contre les atteintes à leur intégrité.
Un appel à la vigilance et à la justice
Dans un pays marqué par l’hostilité envers les femmes entrepreneures, Betty Lamy affirme qu’elle ne cèdera ni au chantage ni à l’intimidation. Elle affirme continuer son engagement dans une culture d’entreprise éthique et appelle à une mobilisation collective :
Aux autorités compétentes, pour faire la lumière sur ces actes malveillants ;
Aux médias responsables, pour ne pas relayer des accusations sans preuve ;
Aux organisations de journalistes et de défense des droits humains, pour exiger des garde-fous contre les dérives pseudo-journalistiques ;
À l’opinion publique, en Haïti comme à l’étranger, pour distinguer les faits des manipulations.
« Les campagnes de diffamation ne détruisent pas que des réputations. Elles ébranlent les fondements de la justice et du vivre-ensemble », conclut-elle, confiante que la vérité finira par triompher.
LE REFLET
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