Chaos organisé à Terre-Neuve : Arneau Bonhomme, bras armé contre la démocratie
- Joel Agoudou
- 26 juin
- 2 min de lecture
Terre-Neuve, Haïti -Ce qui s’est produit récemment à Terre-Neuve, lors d’une mission officielle du Conseil Électoral Provisoire (CEP), a choqué plus d’un. Arneau BONHOMME, vice-président du Bureau Électoral Communal (BEC), s’est illustré non pas par son sens des responsabilités, mais par un comportement violent, irrespectueux et profondément inquiétant.

Absent sans justification aux travaux d’évaluation électorale menés par le Conseiller Électoral Peterson PIERRE-LOUIS, le vice-président a surgi de manière brutale, animé d’une frustration nourrie par son obsession d’être à la tête du BEC. Son orgueil blessé, il s’en est violemment pris au Conseiller PIERRE-LOUIS, élevant la voix, proférant des menaces et perturbant la réunion de manière délibérée.
Se présentant comme un membre de la sécurité -un rôle qui requiert pourtant discipline, loyauté et neutralité - BONHOMME a tenté de s’imposer par la force, dans une attitude que plusieurs participants ont qualifiée de vagabondage institutionnel. À travers ses agissements, il a voulu déstabiliser la mission du CEP et s’en prendre directement à l’autorité électorale.
Heureusement, le Conseiller Peterson PIERRE-LOUIS, fidèle à son calme et à son sens du devoir, a évité l’escalade. Dans un esprit de dialogue, il a consenti à écouter BONHOMME, malgré le tumulte. Mais ce dernier, consumé par son arrogance, a fini par quitter les lieux en furie, tournant délibérément le dos à toute forme de collaboration.
Cet incident ne saurait rester sans suite. Il s’agit d’une attaque frontale contre l’institution électorale et un affront à l’ordre républicain. À l’heure où la nation cherche à rétablir la confiance autour du processus électoral, de tels comportements doivent être condamnés avec la plus grande rigueur.
Le CEP est donc appelé à agir rapidement, dans le respect de la loi, pour que les fauteurs de trouble ne puissent plus compromettre la stabilité de nos institutions. La démocratie ne peut s’accommoder de l’intimidation ni de l’anarchie.
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