Assassinat de Jovenel Moïse : Me André Michel dénonce les zones d’ombre et le silence des proches du président
- Joel Agoudou
- 7 juil.
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À l’occasion du quatrième anniversaire de l’assassinat du président Jovenel Moïse, l’avocat et ancien opposant politique Me André Michel a exprimé sa solidarité envers la famille du défunt, tout en soulevant de nombreuses interrogations sur une enquête toujours non élucidée.

Bien qu’il ait été l’un des détracteurs les plus virulents de Jovenel Moïse, Me Michel souligne qu’après quatre années d’investigations menées par la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), les juges d’instruction et le FBI, les responsabilités réelles demeurent floues.
Il s’étonne notamment du silence de certaines figures-clés du dossier, en particulier l’ancienne Première dame Martine Moïse, pourtant témoin direct du drame.
« Pourquoi refuse-t-elle de répondre à la justice ? Pourquoi cette fuite ? », s’interroge-t-il.
Pour Me Michel, cet assassinat s’inscrit dans un contexte politique précis. Il affirme que ce ne sont pas les opposants politiques de Jovenel Moïse, dont lui-même, qui sont impliqués, mais plutôt ses plus proches alliés.
« Ceux qui l’entouraient au Palais national sont aujourd’hui mis en cause ou en cavale. Pourquoi ce silence autour de leur rôle ? », insiste-t-il.
Reconnaissant avoir été un adversaire politique déterminé du défunt président, Me André Michel rappelle que ses prises de position ont toujours été publiques et assumées. Toutefois, il rejette toute accusation d’implication dans des actes criminels.
« On ne peut pas m’accuser d’être un assassin, ni d’avoir trempé dans la gangstérisation ou la corruption », soutient-il.
Selon lui, chaque citoyen haïtien devrait s’interroger sur les véritables commanditaires de ce crime emblématique, et sur les raisons qui poussent la majorité des proches de l’ancien président à fuir la justice.
LE REFLET







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