Aide humanitaire ou solution temporaire ? Le FAES face à l’urgence sociale

Le Fonds d’Assistance Économique et Sociale (FAES), avec l’appui du Gouvernement et de ses partenaires, a procédé à une distribution d’aide humanitaire le jeudi 27 mars 2025, dans le cadre du Programme d’Urgence Multisectoriel (PUM). Mais ces actions ponctuelles suffisent-elles à répondre aux besoins croissants des populations en détresse ?

Lors de cette intervention, 1 448 gallons d’eau potable ont été livrés au site du Ministère des Travaux Publics, Transports et Communications (#MTPTC), tandis que 710 familles ont reçu des kits alimentaires et d’hygiène à l’École Nationale de la République d’Équateur. Par ailleurs, 9 000 plats chauds ont été distribués sur trois sites d’accueil pour les déplacés internes et les familles vulnérables.

Si ces chiffres témoignent d’un effort, ils soulèvent aussi des interrogations. Face à une crise persistante, ces distributions ponctuelles sont-elles réellement suffisantes ? Que se passera-t-il demain pour ces familles qui, aujourd’hui, ont reçu un repas ou quelques litres d’eau ? L’urgence humanitaire ne devrait-elle pas laisser place à une véritable politique sociale et économique durable ?

Soutenue par le Premier ministre Alix Didier FILS-AIMÉ, plusieurs ministères, des agences d’exécution et la police communautaire, cette opération semble avant tout répondre à une nécessité immédiate. Mais le pays dispose-t-il d’une vision à long terme pour éviter que ces aides ne deviennent une dépendance chronique plutôt qu’une réponse structurelle aux besoins des plus vulnérables ?

LE REFLET